05 juin 2019 - Actualités
REP articles de bricolage et de jardinage : les premiers éléments de cadrage de la future filière sont en discussion
Dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 29 de la FREC le groupe de travail de préfiguration de la filière REP des articles de bricolage et de jardinage a été lancé à l’été 2018. Ce groupe de travail rassemblant les représentants des distributeurs, des fabricants, des associations environnementales et des collectivités, dont AMORCE, s’est réuni le 20 mai dernier à l’invitation du MTES.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 29 de la FREC le groupe de travail de préfiguration de la filière REP des articles de bricolage et de jardinage a été lancé à l’été 2018. Ce groupe de travail rassemblant les représentants des distributeurs, des fabricants, des associations environnementales et des collectivités, dont AMORCE, s’est réuni le 20 mai dernier à l’invitation du MTES.
A cette occasion, l’ADEME a restitué la synthèse de la 1ere phase de l’étude de préfiguration visant le périmètre de la filière en identifiant les produits et les acteurs concernés. En excluant les produits déjà couverts par une REP existante (appareillage électrique couverts par la filière DEEE, quincaillerie d’aménagement par la filière DEA, vêtements par la filière TLC, matériaux par la future filière BTP, …) cette filière qui couvre les matériels, équipements et outillages de bricolage et de jardinage représenterait environ 120 000 t soit moins de 2kg/hab/an, dont 25% de gros équipements, et 75% de petits appareillages portatifs, outils ou accessoires. Les premiers chiffres présentés comportent une marge d’incertitude importante compte tenu de la très grande hétérogénéité des produits, rendant complexe l’établissement d’un poids moyens à partir des unités de vente au consommateur. Sur ce volume, l’ADEME estime la part mise au rebus à environ 80 000 t par an si l’on prend en compte une durée de vie moyenne des équipements et outils d’environ 30 ans et si l’on retire les produits ré-employés, estimés à environ 10 000 t/an. Dans le cadre des discussions AMORCE a insisté sur la nécessité de fiabiliser l’estimation du gisement, et notamment la question de la durée de vie de produits qui peuvent être utilisés pour des usages particuliers ou professionnels.
L’objectif de la seconde phase de l’étude lancée en juin par L’ADEME prévoira de plancher sur des scenarii d’organisation et de définir les objectifs de cette filière. Les résultats sont attendus pour septembre 2019. AMORCE sera vigilante à ce que l’organisation de la filière qui sera imaginée n’impose pas un nouveau dispositif de collecte supplémentaire pour les collectivités locales mais s’appuie sur les flux existants déjà collectés par le SPGD (tout venant ou ferrailles de déchèterie par exemple). Elle proposera également que la filière repose sur des opérations de collecte menées sur les points de vente pour assurer un maillage de solution de collecte performant et cohérent avec le périmètre des autres filières REP.