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03 juillet 2019 - Actualités

Renforcer le Stop pub ou expérimenter un “Oui à la pub” ? L’ADEME lance des premières réflexions

Le dispositif Stop pub, créé en 2004 dans le cadre du 1er plan national de prévention des déchets, connaît un essoufflement ces dernières années avec un taux d’apposition stagnant autour des 20 % des foyers, alors que le taux de réfractaires au Stop pub a été estimé à seulement 30 % environ, montrant l’importante marge de manoeuvre. Pour redynamiser cette démarche et renforcer son utilisation, l’ADEME a lancé un comité de pilotage avec l’ensemble des parties prenantes pour réfléchir à un plan d’actions articulé autour de deux axes : un premier visant à renforcer le dispositif actuel et un second s’appuyant sur l’expérimentation d’un nouveau dispositif “Oui à la pub”. Concernant le Stop pub, l’ADEME va lancer une étude à la rentrée pour évaluer l’efficacité de ce dispositif et définir un plan d’action pour le dynamiser (campagne de communication nationale, mise à disposition d’autocollants chez les distributeurs, …). Le dispositif “Oui à la pub” viserait quant à lui à expérimenter sur un territoire l’inversion de la logique actuelle en équipant uniquement les foyers souhaitant recevoir de la publicité d’un autocollant spécifique. Ainsi par défaut, si une boîte aux lettres n’est pas équipée d’autocollant indiquant le souhait de recevoir de la publicité, le foyer n’en recevrait pas.

Le dispositif Stop pub, créé en 2004 dans le cadre du 1er plan national de prévention des déchets, connaît un essoufflement ces dernières années avec un taux d’apposition stagnant autour des 20 % des foyers, alors que le taux de réfractaires au Stop pub a été estimé à seulement 30 % environ, montrant l’importante marge de manoeuvre. Pour redynamiser cette démarche et renforcer son utilisation, l’ADEME a lancé un comité de pilotage avec l’ensemble des parties prenantes pour réfléchir à un plan d’actions articulé autour de deux axes: un premier visant à renforcer le dispositif actuel et un second s’appuyant sur l’expérimentation d’un nouveau dispositif “Oui à la pub”. Concernant le Stop pub, l’ADEME va lancer une étude à la rentrée pour évaluer l’efficacité de ce dispositif et définir un plan d’action pour le dynamiser (campagne de communication nationale, mise à disposition d’autocollants chez les distributeurs, …). Le dispositif “Oui à la pub” viserait quant à lui à expérimenter sur un territoire l’inversion de la logique actuelle en équipant uniquement les foyers souhaitant recevoir de la publicité d’un autocollant spécifique. Ainsi par défaut, si une boîte aux lettres n’est pas équipée d’autocollant indiquant le souhait de recevoir de la publicité, le foyer n’en recevrait pas.

 

Contrairement au Stop pub qui fait l’unanimité auprès des acteurs, qui s’accordent sur l’importance de le renforcer, le “Oui à la pub” fait plus débat. Les représentants des industriels de la filière papier, des distributeurs de prospectus ainsi que de la grande distribution craignent pour l’avenir économique de leurs secteurs respectifs. Au vu de la marge de manoeuvre existante, du faible taux de recyclage actuel de ce flux (environ 10 kg/hab/an d’imprimés publicitaires dans les OMR pour environ 14 kg/hab/an mis sur le marché) et des objectifs nationaux de réduction des déchets et du stockage, AMORCE soutient toute initiative visant à réduire la production de déchets d’imprimés publicitaires non sollicités. Le dispositif “Oui à la pub” pourrait permettre de réduire considérablement le gaspillage de ces imprimés et d’améliorer l’efficacité de la distribution. Selon AMORCE, pour être efficaces, ces mesures devront s’accompagner d’un cadre législatif plus contraignant, en prévoyant la mise en place de contrôles et de sanctions pour les distributeurs ne respectant pas le choix des foyers vis-à-vis de la réception de la publicité dans leur boîte aux lettres.