Déploiement et performances des filières de REP dans les territoires ultra-marins (DT157)

Les principaux indicateurs de la gestion des déchets attestent d’un retard prononcé des territoires ultramarins par rapport à la métropole et aux objectifs de la loi AGEC :

• 67% des déchets ménagers et assimilés sont enfouis contre 21% en métropole
• 14% seulement qui sont valorisés par recyclage, valorisation organique ou énergétique.

Ces territoires souffrent également d’une prolifération des dépôts sauvages. Le tout pour un coût en moyenne 1,7 fois supérieur à la métropole. Les principales raisons de cette situation sont : un sous équipement structurel, un retard du déploiement des filières de REP, une asphyxie financière et des carences en matière de gouvernance.

Si les collectivités de ces territoires se sont emparées des problématiques en relançant leurs investissements (déchèteries, projets d’installations multi-filières), leur seule action ne permettra pas de sortir durablement de cette situation. Tous les acteurs doivent être impliqués. C’est dans cet esprit que la loi AGEC prévoyait une majoration des soutiens au fonctionnement et à l’investissement (pour la filière des emballages). Le déploiement des filières opérationnelles devait également soulager les collectivités des coûts de traitement de certains flux (notamment déchets du bâtiment).

L’objectif de cette note est de faire le point sur le déploiement des filières de REP dans les collectivités ultramarines et leur adéquation avec les besoins du territoire.