Actualité

05 juin 2019 - Actualités

Les premiers résultats de la dernière campagne de caractérisation nationale des ordures ménagères enfin dévoilés !

Plus de 10 ans après la dernière campagne de caractérisation nationale des déchets ménagers (intitulée MODECOM pour Mode de Caractérisation des Ordures Ménagères), l’ADEME vient de publier les premiers résultats de la campagne 2017. La répartition de la production des OMR entre ménages et activités économiques est identique à celle de 2007 (80 % proviennent des ménages et 20 % sont des assimilés). La composition moyenne des OMR (en pourcentage) avec ventilation des éléments compris entre 8 et 20 mm, est, dans les grandes lignes, sensiblement comparable à celle de 2007, avec une part importante de putrescibles (27 %) néanmoins en légère baisse par rapport à 2007, de plastiques (15 %) et de textiles sanitaires (14 %) en légère hausse mais aussi de papiers (8 %) et de cartons (6 %). En incluant les papiers souillés, 33 % des OMR peuvent faire l’objet d’une valorisation organique. À noter que le gaspillage alimentaire (produits alimentaires non consommés, sous emballages ou non), représente 10 % des OMR. Par ailleurs, 40 % des OMR sont ciblées par des filières REP existantes, notamment par les filières emballages et papiers qui représentent 35 % des OMR. Les résultats en kg par habitant et par an seront disponibles courant 2020, lorsque les analyses des compositions auront pu être croisées avec les données des quantités collectées par les collectivités en 2017.

Plus de 10 ans après la dernière campagne de caractérisation nationale des déchets ménagers (intitulée MODECOM pour Mode de Caractérisation des Ordures Ménagères), l’ADEME vient de publier les premiers résultats de la campagne 2017. La répartition de la production des OMR entre ménages et activités économiques est identique à celle de 2007 (80 % proviennent des ménages et 20 % sont des assimilés). La composition moyenne des OMR (en pourcentage) avec ventilation des éléments compris entre 8 et 20 mm, est, dans les grandes lignes, sensiblement comparable à celle de 2007, avec une part importante de putrescibles (27 %) néanmoins en légère baisse par rapport à 2007, de plastiques (15 %) et de textiles sanitaires (14 %) en légère hausse mais aussi de papiers (8 %) et de cartons (6 %). En incluant les papiers souillés, 33 % des OMR peuvent faire l’objet d’une valorisation organique. À noter que le gaspillage alimentaire (produits alimentaires non consommés, sous emballages ou non), représente 10 % des OMR. Par ailleurs, 40 % des OMR sont ciblées par des filières REP existantes, notamment par les filières emballages et papiers qui représentent 35 % des OMR. Les résultats en kg par habitant et par an seront disponibles courant 2020, lorsque les analyses des compositions auront pu être croisées avec les données des quantités collectées par les collectivités en 2017.

 

AMORCE, qui a participé au Comité de pilotage de cette étude, regrette qu’un tri par produit n’ait pas été effectué en complément du tri par matériau, afin d’identifier et de quantifier les gisements de produits de consommation courante non recyclables qui se retrouvent à la charge des collectivités sans aucune contribution financière de la part des metteurs en marché. Ces données auraient par ailleurs été utiles dans le cadre des études de préfiguration des futures filières REP prévues par la FREC et transcrites dans le projet de loi Économie Circulaire (jouets, articles de sport et de loisirs, articles de bricolage et de jardin).